une pièce d’Howard ZINN
éditions AGONE - traduction Thierry DISCEPOLO
Jeu : EMILE SALVADOR
Mise en scène : CHRISTIAN FREGNET
Scénographie et costumes : MARIE SOL CAMUS
Jouée au Théâtre du Lucernaire du 14 avril au 26 juin 2010,
en tournée en France, puis Au Festival d’Avignon juillet 2011
et reprise également en Avignon juillet 2012…
Durée : 1h15
AVANT PROPOS
« J’ai écrit cette pièce à une période où l’effondrement de l’Union soviétique provoquait dans les grands médias et chez les leaders politiques une jubilation quasi universelle : non seulement « l’ennemi » était mort, mais les idées du marxisme étaient discréditées.
Le capitalisme et l’économie de marché avaient triomphé.
Le marxisme avait perdu.
Marx était vraiment mort.
Je jugeais donc important de montrer clairement que ni l’URSS ni les autres pays, se disant « marxistes » et qui avaient installé des états policiers, n’incarnaient la conception du socialisme de Marx.
Je voulais montrer un Marx furieux que ses conceptions aient été déformées jusqu’à être identifiées aux cruautés staliniennes.
Je pensais qu’il fallait sauver Marx non seulement de ces pseudo-communistes qui avaient instauré un ordre répressif dans différents coins du monde, mais aussi de ces essayistes et de ces politiciens qui s’extasiaient alors devant le triomphe du capitalisme »
Howard ZINN, 1999
L’AUTEUR
Professeur d’histoire politique à l’Université de Boston, Howard ZINN est l’auteur
d’ « Une histoire populaire des Etats-Unis de 1492 à nos jours », centre d’une œuvre presque exclusivement consacrée à l’incidence des mouvements sociaux sur la société et l’histoire.
Passionné de théâtre, il est également l’auteur de plusieurs pièces dont « Emma Goldman » sur la célèbre anarchiste des années 20.
Howard Zinn est décédé le 27 janvier 2010
LE SPECTACLE
Dans un théâtre ou un café, une entreprise ou un lycée débarque un beau jour, un vieil homme barbu, redingote noire et gilet, chemise blanche et lavallière.
Il a beaucoup marché, sac au dos. Il ressemble un peu à…
Il n’a plus d’âge. Il a soif, il a faim. Il raconte.
Il raconte sa vie à Londres avec femme et enfants, bonheurs et malheurs familiaux, débats d’idées entre révolutionnaires réfugiés comme lui.
Il ne cherche pas à se faire passer pour Saint Marx, ne revendique aucune canonisation. Il avoue même, non sans humour, lâchetés et contradictions.
sa part d’humanité.
L’INTERPRETE Emile SALVADOR
Il a travaillé avec, notamment Catherine Dasté dans La chasse au Snark, Jacques Livchine dans L’avare, Phénoménal football et La Périchole, Viviane Théophilides dans On ne badine pas avec l’amour et Calamity Jane,
Jean Pierre Vincent dans Woyzeck, La tragédie optimiste, En r’venant d’l’Expo et dernièrement dans Tartuffe aux Amandiers de Nanterre.
Il a adapté Tchekhov (Compartiment non-fumeurs), Jacques Lanzmann (Les Transsibériennes), Michel Tournier (L’aire du muguet, Les rois mages), Alessandro Baricco (La trappe)…
Il a joué Protée de Claudel, L’Héritier ridicule de Scarron,
Le Marquis de Sade, Macbeth, Torquemada de Victor Hugo…
Il a repris Copito de Juan Mayorga sous la direction de Christian Fregnet qu’il a joué au Festival d’AVIGNON du 8 au 29 Juillet 2010.
A propos d’Emile SALVADOR dans KARL MARX, LE RETOUR d’Howard ZINN,
présenté à Paris au LUCERNAIRE du 14 avril au 26 juin 2010.
France inter - Kathleen EVIN : « L’humeur vagabonde » le 29 avril 2010
On découvre, grâce au talent de l’acteur Emile SALVADOR un MARX qui nous parle de façon très directe et bizarrement cette fois, on le comprend parfaitement alors que quand on le lit, c’est beaucoup plus compliqué (…) C’est drôle, émouvant et cela déclenche une furieuse envie de discussions chez les spectateurs…
Politis - semaine du 29 avril 2010 : Gilles COSTAZ
Emile SALVADOR, chenu, en frac fatigué, est un MARX attachant, plus candide qu’empreint de gravité, plus joyeux que ténébreux. Par les temps qui courent, c’est d’une naïveté réconfortante…
Télérama - 28 avril et 5 mai 2010 : Sylviane BERNARD-GRESH
C’est un Karl MARX barbu et vieilli, mais bon vivant, truculent, toujours révolté que compose l’acteur Emile SALVADOR, une sorte de résurrection du modèle original revenu sur terre (…) ça sonne étonnamment juste et « drôle ».
Lepoint.fr - le 5 mai 2010 : Nedjma VAN EGMOND.
Emile SALVADOR campe l’auteur du Capital et sert admirablement l’Américain Howard ZINN…
Culturecie.com - 28 avril 2010 : Frank BORTELLE
UN BRAVO EN LETTRES CAPITALES
Formidable spectacle que mène avec ardeur l’acteur Emile SALVADOR ! Soixante quinze minutes drôles, lucides et pédagogiques (…) car, oui, MARX parvient à nous faire rire. Souvent.
Histoires de théâtre - Blog de Jacques PORTES : 16 avril 2010
Emile SALVADOR incarne le grand homme avec beaucoup de chaleur humaine et d’humour loin de l’icône figée qui l’a souvent dépeint, et il donne aux phrases bien senties de ZINN beaucoup de vigueur et d’enthousiasme.
Kourandart - le Blog d’Irène SADOWSKA GUILLON : 19 avril 2010
Emile SALVADOR ramène la figure statufiée de MARX à sa dimension d’homme presque bourgeois (…) parfois touchant, par moments irritant…
froggy’s delight le site - critique d’Amandine AGIC : avril 2010
Emile SALVADOR réussit à faire vivre le texte en s’accaparant l’espace scénique (…) vivant, monologuant avec brio (…) un comédien qui ne faiblit pas.
webthea.com - critique de Corinne DENAILLES : 27 avril 2010
Emile SALVADOR campe un MARX inattendu, familier et gentiment bourru…
LesTroisCoups.com - critique de Marie-Anna LE MENAHEZE : 28 avril 2010
Emile SALVADOR (…) est absolument extraordinaire (…) Voilà un MARX bluffant, affamé et terriblement sympathique qui nous tombe du ciel…
theatrorama.com - critique de Laurent SCHTEINER : 16 mai 2010
Interprétée avec finesse par Emile SALVADOR, cette pièce drôle flirte avec un aspect didactique jamais ennuyeux…
microCassandre - critique de Cécile NOESSER : 18 mai 2010
C’est un stimulant « Marx pour tous » qui se joue ici…
Aligre fm – critique de Jean-Marc STRICKER : 21 mai 2010
La pensée de Karl Marx (…), incarnée de la tête aux pieds et de l’esprit aux humeurs par Emile SALVADOR, comédien sincère et investi, merveilleusement mis en scène par Christian FREGNET.
pariscope – critique de Dimitri DENORME : semaine du 2 juin 2010
Emile Salvador (…) campe un Marx truculent, jovial et attachant.
actualité juive – critique de Michèle LEVY-TAIEB : 3 juin 2010
Emile Salvador, époustouflant de vérité et de talent, nous fait vivre ses années de misère à Londres. Howard Zinn (…) a imaginé le retour d’un grand homme juif qui a apporté un grand bouleversement à l’humanité entière, entre Jésus, Freud et Einstein. (…) Un véritable morceau d’anthologie historique : jubilatoire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire