samedi 5 mai 2012

COMEDIEN

2012-2010    KARL MARX, LE RETOUR - Howard Zinn
                      Rôle titre - Mise en scène Christian FREGNET
                      Théâtre du Lucernaire

                      FUGA - Jean Michel Baudoin
                      Rôle:  Emile - Mise en scène Sylvain MARMORAT
                      Théâtre       

FORMATEUR



ADAPTATEUR

Adaptateur - metteur en scène :

en : 76,  écrit, met en scène "La ballade de Sylvie" pièce pour jeune public à Paris et Banlieue…
77,  co-auteur de "Dernier bal" et "La 2CV Théâtre", Festival Avignon, Paris, France, Europe…
78,  co-auteur de "Me prenez-vous pour une éponge Monseigneur",  Festival Avignon.
80/81,  adapte, met en scène "Compartiment non-fumeurs" d'après Anton TCHEKHOV, Train 'Le Cévenol', Lucernaire Paris, France…
88/89, adapte, met en scène "Oui mais non" d'après Roland DUBILLARD, Théâtre Essaïon Paris, France…
91/92, adapte "L'Aire du Muguet" d'après Michel TOURNIER, Festival Avignon, Sud France, puis reprise Tournée 98…
92, adapte "Les transsibériennes" d'après Jacques LANZMANN, Théâtre de la Porte Saint-Martin… (projet non réalisé : blocage des agents des différentes "têtes d'affiche" pressenties…)
93, adapte "Grand-père éléphant" d'après "Le Simplon fait un clin d'œil au Fréjus" d'Elio VITTORINI, Théâtre Montparnasse…(projet non réalisé, malgré l'accord de Jacques DUFHILO et Maria CASARES…)
97,  met en scène "La demande en mariage" de TCHEKHOV, Festival d' Arlempdes.
2000, adapte "Les rois mages" d'après Michel TOURNIER, 20è Théâtre Paris, France, puis reprise Tournée 01…
01,  adapte "Sade, récréation dramatique…" d'après SADE, tournée dans l'Yonne…
03, réadapte "Les transsibériennes" d’après Jacques LANZMANN (pour lecture au Théâtre du Rond-Point)
03,  adapte "La trappe" d'après "Sans sang" d'Alessandro BARICCO,  tournée Bourgogne 04, 05…
05,  adapte « L’impromptu » d’après « L’impromptu de Versailles » de MOLIERE, Bourgogne…
11, mise en lecture de « Grand-père éléphant » d’après Elio VITTORINI, lecture publique à Paris

CONTACT


Emile Salvador - comédien
137  rue  Oberkampf
Hall 3 - 75011 Paris
06 79 65 99 41 / 01 43 55 06 31 
esalvador1@free.fr


vendredi 4 mai 2012

GALERIE PHOTOS

Copito - Juan Mayorga - 2010



Copito - Juan Mayorga - 2010




                     Un pied dans le crime - Labiche  2009

PRESSE


Un comédien en coulisse

   Emile Salvador a réalisé cette année une véritable performance d'acteur à l'occasion des «Théâtrales du Velay». Interprète du rôle-titre dans L'Héritier ridicule mais également présent dans la distribution de tous les autres spectacles du festival, il était aussi responsable du stage d'art dramatique. Portrait d'un comédien hors du commun



L
es Théâtrales du Velay ont fermé leurs portes lundi soir, les échos des dernières  répliques échan-gées tout au long le ces dix jours de spectacle flottent, pour un moment encore, entre les tours et les cré-neaux édentés du château d'Ar-lempdes.

Déjà, on se surprend à imaginer pour l'année prochaine un festival devenu encore plus important, une programmation toujours placée sous le signe de la qualité et des artistes aussi talentueux que ceux que le public, toujours plus nombreux, a eu la chance de découvrir lors de cet-e 3e édition. Il en est un, en particulier, qui méritait bien un portait, non seulement pour rendre hommage à son grand talent de comédien mais également parce qu'il a été le lien, l'âme artistique de ces Théâtrales, cuvée 97 : Émile Salvador.
Un acteur dans l'âme
Emile Salvador est né au Maroc en 1942 et y a passé ses quinze pre-mières années. Il ne connaît pas encore le théâtre nais découvre sa vocation de comédien en dévorant tous les films américains qui sont à l'affiche des cinémas de son quartier. James Dean, Marlon Brando, Paul Newman, Burt Lancaster, Kirk Douglas, autant de grands acteurs qui le font rêver et à qui il s'identifie : «comme certains mômes ont envie de devenir pilote d'avion ou footballeur  professionnel   moi   j’avais envie de devenir acteur de cinéma !» explique-t-il.
Un de ses amis d'enfance voulant devenir réalisateur, c'est ensemble qu'ils partiront à Paris tenter leur chance. Là, Emile va choisir sans hésitation de suivre des cours d'art dramatique inspirés de l'Actor Studio américain d'où sont issus tous les grands acteurs qu'il admire et, plus récemment Al Pacino, Dustin Hoff-man, Robert De Niro. On y pratique la méthode «Stanislavski» qui consiste à travailler sur la véracité, la crédibilité des personnages, sur la recherche de l'authenticité.
Pour lui, l'intérêt de cette méthode réside dans le fait qu'elle permet de s'investir d'une façon très grande dans un rôle, tout en conservant toujours le contrôle de soi-même: «c'est un peu le paradoxe du comédien de Diderot! Il faut toujours tout contrôler même si on se met dans un état de disponibilité qui fait que l'on peut improviser et que tous nos sens, notre émotivité, notre réceptivité sont exacerbés. Il n'est pas question d'aborder un rôle de manière extérieure et de faire de la caricature. Mais si je joue un fou, Othello qui étrangle Desdémone, il est bien évident qu'il faut toujours contrôler ce que l'on fait, sinon il faudrait changer de Desdémone tous les soirs!».
Il a travaillé avec les plus grands
Très vite, les contrats vont s'enchaî-ner et Emile va alors arrêter définiti-vement les boulots «alimentaires» pour se lancer corps et âme dans l'aventure théâtrale. Il reconnaît d'ailleurs que c'était certainement plus facile il y a trente ans qu'aujour­d'hui, de laisser tomber ainsi une certaine sécurité matérielle, pour se consacrer au monde du théâtre, bien aléatoire par les temps qui courent.
Pour lui, si les menaces qui pèsent actuellement sur le statut des intermittents du spectacle venaient à se concrétiser, cela signifierait la mort de la profession et ne ferait que renflouer la masse des chômeurs du régime général: «on a déjà beaucoup de mal en tant qu'intermittent a tra­vailler les fameuses 507 heures qui nous permettent de toucher une indemnité Assedic et donc de vivre de ce métier, alors si ces conditions sont supprimées, il y aura une bonne partie de la profession qui ne pourra plus exercer ce métier».
En attendant, la carrière d'Émile Salvador se porte bien, il a travaillé avec de grands metteur en scène, tels que Catherine Dasté ou Jean-Pierre Vincent (directeur de la maison de la culture de Nanterre) avec qui d'ailleurs il a collabore pendant trois ans. Il avoue avoir énormément appris grâce à lui: «c'esf un homme de théâtre important, il a cette gran­de humilité qui consiste à abor­der chaque nouvelle pièce com­me si on partait de rien, que l'on n'avait pas d'expérience. Et c'est ça qui est formidable et qui fait la beauté de ce métier, c'est
d'avoir encore la possibilité d'être naïf, de s'enthousiasmer pour un rôle ou une pièce, de garder cette part de rêve, d'en­fance... on dit toujours que les co­médiens sont de grands enfants, je crois que ce n'est pas une lé­gende!».
Les rôles les plus prestigieux
Également professeur au conservatoire du ^"arrondisse­ment de Paris, Emile a, vis à vis de son propre jeu, la même exi­gence que celle qu'il dispense à ses élèves. Il refuse d'appréhen­der un nouveau rôle avec des idées préconçues et cherche à être le plus «vierge» possible pour construire son personnage en collaboration avec le metteur en scène: «il n'est pas question de se reposer sur ses acquis, comme c'est malheureusement le cas dans certains théâtres. Je ne parle même pas du théâtre de boulevard où le jeu est com­plètement basé sur des effets, sur une mécanique, l'esbrouffe quoi!».Quand on aborde le sujet du répertoire et des rôles qu'il rê­verait d'interpréter un jour, c'est avec une grande humilité cfu'il avoue préférer attendre encore quelques années pour s'attaquer à un rôle tel que celui du roi Lear. Pour l'instant, le personnage de Philippin, qu'il interprétait avec brio dans L'héritier ridicule de Scarron, lui a donné l'envie de jouer d'autres rôles aussi haut en couleur/tels que le Bourgeois Gentilhomme ou le Malade ima- ginaire. Il reconnaît avoir égale­ment une tendresse particulière pour Sganarelle dans Dom Juan ou pour Figarqde Beaumarchais: «j'ai la chance depuis que j'ai dé­passé l'âge de jouer les jeunes premiers de me voir offrir de beaux rôles, riches et intéres­sant, qui me permettent de m'épanouir et de peaufiner mon métier. C'est un boulot qui est perfectible à longueur de vie!
Mon plus grand souhait sera que dans 10,15 ou 20 ans, je éo toujours en train de perfection ner mon métier d'acteur».
Alors souhaitons pour hoti plus, grand plaisir de spectatei qu'Emile Salvador réalise se voeux et continue encore Ion; temps à exercer son art avec ii tant de passion et dé-sincérité
Véronique DUMOULII

SPECTACLES




                       

     
           une pièce d’Howard ZINN

                       éditions AGONE  -  traduction Thierry DISCEPOLO




Jeu : EMILE SALVADOR


Mise en scène : CHRISTIAN FREGNET


Scénographie et costumes : MARIE SOL CAMUS




Jouée au Théâtre du Lucernaire du 14 avril au 26 juin 2010,
          en tournée en France, puis Au Festival d’Avignon juillet 2011
et reprise également en Avignon juillet 2012…


Durée : 1h15






AVANT PROPOS


« J’ai écrit cette pièce à une période où l’effondrement de l’Union soviétique provoquait dans les grands médias et chez les leaders politiques une jubilation quasi universelle : non seulement « l’ennemi » était mort, mais les idées du marxisme étaient discréditées.
Le capitalisme et l’économie de marché avaient triomphé.

Le marxisme avait perdu.

Marx était vraiment mort.

Je jugeais donc important de montrer clairement que ni l’URSS ni les autres pays, se disant « marxistes » et qui avaient installé des états policiers, n’incarnaient la conception du socialisme de Marx.
Je voulais montrer un Marx furieux que ses conceptions aient été déformées jusqu’à être identifiées aux cruautés staliniennes.
Je pensais qu’il fallait sauver Marx non seulement de ces pseudo-communistes qui avaient instauré un ordre répressif dans différents coins du monde, mais aussi de ces essayistes et de ces politiciens qui s’extasiaient alors devant le triomphe du capitalisme »
                                                                      
                                                               Howard ZINN, 1999


L’AUTEUR


Professeur d’histoire politique à l’Université de Boston, Howard ZINN est l’auteur
d’ « Une histoire populaire des Etats-Unis de 1492 à nos jours », centre d’une œuvre presque exclusivement consacrée à l’incidence des mouvements sociaux sur la société et l’histoire.
Passionné de théâtre, il est également l’auteur de plusieurs pièces dont « Emma Goldman » sur la célèbre anarchiste des années 20.

                                         Howard Zinn est décédé le 27 janvier 2010





LE SPECTACLE

Dans un théâtre ou un café, une entreprise ou un lycée débarque un beau jour, un vieil homme barbu, redingote noire et gilet, chemise blanche et lavallière.
Il a beaucoup marché, sac au dos. Il ressemble un peu à…
Il n’a plus d’âge. Il a soif, il a faim. Il raconte.

Il raconte sa vie à Londres avec femme et enfants, bonheurs et malheurs familiaux, débats d’idées entre révolutionnaires réfugiés comme lui.

Il ne cherche pas à se faire passer pour Saint Marx, ne revendique aucune canonisation. Il avoue même, non sans humour, lâchetés et contradictions.

Il nous dévoile, au delà du mythe,
sa part d’humanité.
                                                                 


   
L’INTERPRETE  Emile SALVADOR               

Il a travaillé avec, notamment Catherine Dasté dans La chasse au Snark, Jacques Livchine dans L’avare, Phénoménal football et La Périchole, Viviane Théophilides dans On ne badine pas avec l’amour et Calamity Jane,
Jean Pierre Vincent dans Woyzeck, La tragédie optimiste, En r’venant d’l’Expo et dernièrement dans Tartuffe aux Amandiers de Nanterre.

Il a adapté Tchekhov (Compartiment non-fumeurs), Jacques Lanzmann (Les Transsibériennes), Michel Tournier (L’aire du muguet, Les rois mages), Alessandro Baricco (La trappe)

Il a joué Protée de Claudel, L’Héritier ridicule de Scarron,
Le Marquis de Sade, Macbeth, Torquemada de Victor Hugo…
Il a repris Copito de Juan Mayorga sous la direction de Christian Fregnet qu’il a joué au Festival d’AVIGNON du 8 au 29 Juillet 2010.



     A propos d’Emile SALVADOR dans KARL MARX, LE RETOUR d’Howard ZINN,
présenté à Paris au LUCERNAIRE du 14 avril au 26 juin 2010.

France inter - Kathleen EVIN : « L’humeur vagabonde » le 29 avril 2010
On découvre, grâce au talent de l’acteur Emile SALVADOR un MARX qui nous parle de façon très directe et bizarrement cette fois, on le comprend parfaitement alors que quand on le lit, c’est beaucoup plus compliqué (…) C’est drôle, émouvant et cela déclenche une furieuse envie de discussions chez les spectateurs…

Politis - semaine du 29 avril 2010 : Gilles COSTAZ
Emile SALVADOR, chenu, en frac fatigué, est un MARX attachant, plus candide qu’empreint de gravité, plus joyeux que ténébreux. Par les temps qui courent, c’est d’une naïveté réconfortante…

Télérama - 28 avril et 5 mai 2010 : Sylviane BERNARD-GRESH
C’est un Karl MARX barbu et vieilli, mais bon vivant, truculent, toujours révolté que compose l’acteur Emile SALVADOR, une sorte de résurrection du modèle original revenu sur terre (…) ça sonne étonnamment juste et « drôle ».

Lepoint.fr - le 5 mai 2010 : Nedjma VAN EGMOND.
Emile SALVADOR campe l’auteur du Capital et sert admirablement l’Américain Howard ZINN…

Culturecie.com - 28 avril 2010 : Frank BORTELLE
UN BRAVO EN LETTRES CAPITALES
Formidable spectacle que mène avec ardeur l’acteur Emile SALVADOR ! Soixante quinze minutes drôles, lucides et pédagogiques (…) car, oui, MARX parvient à nous faire rire. Souvent.

Histoires de théâtre - Blog de Jacques PORTES : 16 avril 2010
Emile SALVADOR incarne le grand homme avec beaucoup de chaleur humaine et d’humour loin de l’icône figée qui l’a souvent dépeint, et il donne aux phrases bien senties de ZINN beaucoup de vigueur et d’enthousiasme.

Kourandart - le Blog d’Irène SADOWSKA GUILLON : 19 avril 2010
Emile SALVADOR ramène la figure statufiée de MARX à sa dimension d’homme presque bourgeois (…) parfois touchant, par moments irritant…

froggy’s delight le site - critique d’Amandine AGIC : avril 2010
Emile SALVADOR réussit à faire vivre le texte en s’accaparant l’espace scénique (…) vivant, monologuant avec brio (…) un comédien qui ne faiblit pas.

webthea.com - critique de Corinne DENAILLES : 27 avril 2010
Emile SALVADOR campe un MARX inattendu, familier et gentiment bourru…

LesTroisCoups.com - critique de Marie-Anna LE MENAHEZE : 28 avril 2010
Emile SALVADOR (…) est absolument extraordinaire (…) Voilà un MARX bluffant, affamé et terriblement sympathique qui nous tombe du ciel…

theatrorama.com - critique de Laurent SCHTEINER : 16 mai 2010
Interprétée avec finesse par Emile SALVADOR, cette pièce drôle flirte avec un aspect didactique jamais ennuyeux…

microCassandre - critique de Cécile NOESSER : 18 mai 2010
C’est un stimulant « Marx pour tous » qui se joue ici…

Aligre fm critique de Jean-Marc STRICKER : 21 mai 2010
La pensée de Karl Marx (…), incarnée de la tête aux pieds et de l’esprit aux humeurs par Emile SALVADOR, comédien sincère et investi, merveilleusement mis en scène par Christian FREGNET.

pariscope critique de Dimitri DENORME : semaine du 2 juin 2010
Emile Salvador (…) campe un Marx truculent, jovial et attachant.

actualité juive critique de Michèle LEVY-TAIEB : 3 juin 2010
Emile Salvador, époustouflant de vérité et de talent, nous fait vivre ses années de misère à Londres. Howard Zinn (…) a imaginé le retour d’un grand homme juif qui a apporté un grand bouleversement à l’humanité entière, entre Jésus, Freud et Einstein. (…) Un véritable morceau d’anthologie historique : jubilatoire.